21 déc. 2013

Toulouse Game Show 2013


Et oui mes lecteurs adorés je suis de retour! Un diplôme en poche qui plus est! Vous pouvez désormais m'appeler Maître. Trêve de galéjades, je reviens pour vous offrir une chronique réalisée pour Geek Sans Modération , une bande de podcasteurs avec qui je collabore désormais. Alors avant de retourner aux critiques de films (dont une très prochainement), j'espère que vous apprécierez ma découverte du TGS.



Le TGS c’est quoi ?

Déjà, ça veut dire Toulouse Game Show. Donc comme tu t’en doutes, cela se passe à Toulouse et cela traite de jeux et de spectacles. Mais concrètement, le TGS qu’est-ce qu’on y trouve à l’intérieur ?
On y trouve du cosplay, des mangas, des comics, des stands de rétrogaming, du cosplay, des stars du web, des dessinateurs, des effets spéciaux, du cosplay, des conférences, des web séries, des stars américaines, du cosplay, des épisodes de séries inédits, des gens, du monde, beaucoup de monde, TROP de monde et…du cosplay.
Peut-être que je suis en train d’exagérer un chouia pour le cosplay, mais il faut me croire ami lecteur (ou amie lectrice, je suis pour l’égalité) : c’est la fête du slip (ou de la culotte donc) pour les pratiquants de cette coutume.
(Bon ça va être relou de tout mettre au masculin ET au féminin, donc ami lecteur si tu veux changer de genre, n’hésite pas à corriger dans ta tête mon texte)


Au TGS, le cosplay est roi. Il doit bien y avoir 15 stands qui vendent des costumes, des accessoires, des lentilles de couleurs pour les yeux, des sabres, des perruques, des goodies… Tout pour satisfaire le fanboy (ou la fangirl) qui sommeille en chacun de nous. Et là, cher ami lecteur éclairé, tu me diras :
« Hé dis donc Harley Quinn (c’est moi), tu te foutrais pas un peu de ma gueule quand même ? Tu m’as dit au tout début de ta chronique que le TGS ça parle de jeux ! Et pour l’instant, mis à part un anglicisme sur le fait de jouer à de vieux jeux vidéos, y en a que pour le cosplay ! »


Et cher ami lecteur, je suis fière de toi ! Oui tu as remarqué que le G de Game est peut-être mal choisi. Il faut avouer que des jeux… il n’y en a pas tant que ça. Quelques bornes d’arcade, deux stands Xbox One (aucun stand PS4 par contre), deux ou trois petits stands pour découvrir des jeux de plateau (dont l’excellent Zombicide), des ordinateurs pour jouer à Wakfu (aucun pour jouer au Démineur. Même en mode hardcore), la présence de Yoshihisa Kishimoto (créateur de Double Dragon), de Paul Cuisset (créateur de Flashback, Fade To Black…) et de Eric Chahi (créateur de Heart of Darkness, Another World…) Pas grand chose. [mais quand même du très lourd]

On peut dire que le Jeu Vidéo était surtout à l’honneur du fait de la présence de nombreux journalistes spécialisés dans ce domaine comme Julien Chieze, Marcus, Alain Huygues-Lacour ou encore Yvan West Laurence.
Le Game du TGS est donc en lien avec la presse et avec les joueurs découverts sur Youtube (je ne citerai pas tous les invités ayant un rapport avec Minecraft, il y en a trop et leurs noms sont tous alambiqués), et non en lien avec ceux qui ont permis d’avoir des produits vidéoludiques de qualité. Cela aurait pu s’appeler Toulouse Cosplay Show ou Toulouse Japan Show pour mieux coller avec le contenu.



Mais attention, n’allez pas croire que le TGS c’est de la bouse, ah non ! On s’amuse bien là-bas, pas trop en tant que gamer certes, mais on s’amuse !
Il n’y a pas beaucoup de jeux vidéos mais il y a du contenu ! On a eu droit à des conférences toutes plus déjantées les unes que les autres avec de grands moments de n’importnawakesque. Entre Simon Astier qui entend son équipe parler de la taille de son sexe au public pendant dix minutes, l’équipe de N00B qui fait des surprises, celle du Visiteur du Futur qui fait un concours de bras de fer, Jeremy Bulloch (aka Boba Fett) qui se prend pour son personnage : le public du TGS a pu s’éclater tout en découvrant des épisodes inédits, en ayant des réponses à ses questions, dans la joie et la bonne humeur.

Et puis bon, il faut avouer que dans ce type de conventions, l’émerveillement est à chaque coin de stand. Les costumes de certaines personnes étaient merveilleux (et pas que ceux des concours attention), le stand d’Ankama ressemblait a un village tout droit sorti d’un jeu Zelda (ou de Wakfu bien sur, mais je préfère Zelda), au détour d’une allée (ou dans le coin presse), on pouvait entendre la voix française de Morgan Freeman (Monsieur Benoît Allemane) appeler son chien Snoopy (véridique), ou entendre un tonitruant « NUAGE MAGIQUE !! » lancé à plein poumon par Madame Brigitte Lecordier, LA voix de Sangoku ! Et surtout, il y avait des segway, sortes de trottinettes chelou du futur qui ont bien fait marrer l’équipe d’Hero Corp (et baver d’envie tous les festivaliers qui en avaient marre de marcher). Je tiens à préciser que ces machins sont impossibles à voler car oui, il y a une alarme dessus. Et comme tu peux le constater cher ami lecteur, ici nous testons tout pour toi. Y compris le vol de trottinettes du futur. Ne nous remercie pas, c’est notre métier. Cela permet de compenser le fait que nous ne pouvons rien dire concernant la conférence de presse des stars américaines : Kristian Nairn (Hodor), Jeremy Bulloch (toujours aka Boba Fett) et Kenny Baker (R2D2). Et pourquoi avons-nous failli à cette mission ? Et bien je vais te le dire cher ami lecteur !
Je ne pourrai pas te parler de la conférence presse des stars américaines puisque nous n’avons pas réussi à vaincre le boss qui gardait l’entrée du donjon parking réservé à la presse puisque celui-ci était persuadé qu’il n’avait pas le droit de nous faire rentrer. Par sa faute, on a du se garer à une demie-heure de l’entrée et donc louper la conférence que je ne voulais surtout pas rater (merci monsieur le gardien, ton excès de zèle a accru ma colère).
Mais bon tant pis, nous avons quand même pu interviewer pas mal de gens super cools qui officient dans diverses contrées de la geekosphère, on a pu avoir de belles images malgré la mort d’une de nos caméras (Adieu GoPro avec écran, je t’aimais bien), rencontrer des gens excellents (un petit coucou aux collègues de Federation of Geek), et, malgré la pénurie de café, l’équipe de petites mains du TGS est l’une des plus sympathiques et souriantes que j’ai pu rencontrer.

En résumé, le TGS n’a pas réussi à contenter les gamers mais son contenu reste toujours aussi sympathique ET l’agencement de l’espace était largement meilleur que l’année dernière ! Il fallait toujours attendre près de 4 heures pour avoir une dédicace de stars du web comme Antoine Daniel ou Mathieu Sommet, mais ces files d’attente ne se mélangeaient pas aux masses grouillantes qui erraient d’une allée à une autre. Et ça c’est cool ! Allez TGS corrige le manque de jeux vidéos et de café et tu deviendras un jour LE festival de référence !

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